C’est un système innovant, particulièrement efficace, qui utilise le pouvoir épurateur des plantes aquatiques et qui offre une alternative écologique, économique, durable et esthétique au système classique.
Un principe simple à associer aux toilettes sèches
Les bactéries aérobies (qui ont besoin d’oxygène et ne dégagent pas de mauvaises odeurs) transforment les matières organiques en matières minérales assimilables par les plantes. En retour, les plantes aquatiques fournissent de l’oxygène aux bactéries par leurs racines.
Attention toutefois, un assainissement écologique par phytoépuration se conçoit avec l’utilisation conjointe et indispensable de toilettes sèches, qui limite la pollution de l’eau en amont et valorise nos déjections par le compostage. De plus, en supprimant les eaux vannes (eaux issues des toilettes) des eaux à épurer, le dimensionnement du système est considérablement diminué (rapport de 3 à 1) car la pollution de l’eau est vraiment réduite. Bien sûr, il est indispensable par ailleurs d’utiliser des produits doux pour l’environnement.
Un système efficace et écologique
– Conformité des rejets aux exigences réglementaires. – Économie d’eau, réduction de la pollution des eaux de surface et des nappes phréatiques. – Valorisation des effluents et du compost. – Coût d’investissement 2 à 3 fois plus faible qu’une installation classique. – Faible coût d’entretien. – Intérêts sanitaire, écologique, esthétique et éducatif.
Pour s’assurer de l’efficacité de ces systèmes de la phytoépuration, nous encourageons les propriétaires à réaliser des analyses régulières (2 fois par an).
Paramètres à analyser : – Matière en suspension (MES) : Norme <30 mg/L – Demande chimique en oxygène (DCO) : Norme <120 mg O2/L – Demande biologique en oxygène sur 5 jours (DBO5) : Norme <40 mg O2/L
Eau Vivante collecte les résultats des analyses et les diffuse : Résultats analyses (fichier pdf)
Les plantes épuratrices
Ces plantes aquatiques épuratrices sont utilisées pour l’assainissement par bassin-filtres plantés: – Roseau commun (phragmite communis) – Jonc du chaisier – Massette (thypha) – Iris jaune – Carex – Reine des prés – Prêle – Epilobe hirsute Mais aussu Thalia, Sauge bleue, Menthe poivrée ou aquatique, Laitue et Jacinthe d’eau, Nénuphar…
Références
L’association Eau Vivante œuvre pour le développement et la reconnaissance officielle de ce procédé. Si vous êtes intéressé par ce système, n’hésitez pas à les contacter.
Épuration des eaux usées domestiques par les bassins-filtres à plantes aquatiques, Anne Rivière, édition 2005, dite « brochure verte ».
La Maison écologique : Dossier Assainissement naturel, n°19 octobre novembre 2005 Dossier Assainissement autonome, n°8 avril-mai 2002